Le Monde c'est Rien

La réédition tant attendue de l'incroyable Bad Boy Lovestory est enfin arrivée. Après quelques réécoute de l'album, je me permets d'enfin écrire ma critique.

La réédition est très cool, mais il y a malgré tout quelques mauvais points, qui n'étaient pas présents dans l'original et le plus gros d'entre eux, c'est évidemment les featuring à foison. Même si je comprends la direction internationale Boss Lady, cela fait peut-être trop d'un coup. En effet, sur les 12 nouveaux titres, 8 sont des feat.

Le problème majeur des feat, c'est qu'on dirait que les prod sont faites pour Theodora, elle fusionne presque avec, et à côté les autres artistes essaient tant bien que mal de se débrouiller pour s'adapter, seul Jul arrive à proposer quelque chose qui tape en plein dans le mille.

Par exemple, j'aime beaucoup GO!, mais le couplet de Luidji est à des années-lumières de ce que propose Theodora, c'est pas mauvais, mais c'est assez plat. C'est pareil pour MON BÉBÉ et MASSOKO NA MABELE, qui sont de très bon son, mais avec un moment un peu moins bien à chaque fois et c'est dommage car sans ça, je n'aurais pas eu de mal à parler de classique.

Il y a des choix un peu étranges dans la construction de cette réédition, je pense notamment à PAY! qui était, je trouve, un très bon hit, mais qui s'imbrique très mal dans la tracklist de l'album, j'ai comme l'impression que le son ne partage pas l'ambiance du reste de l'album et ça me dérange un peu. Pareil pour LES OISEAUX RARES avec Juliette Armanet, j'ai écouté une fois la musique, j'ai apprécié et ensuite à chaque relecture de l'album, c'était un skip obligatoire.

C'est un peu dommage et je pense que certains sons auraient gagné à ne rester que de simples single pour ne pas briser le délicat équilibre de Bad Boy Lovestory.