L'odyssée du Hindenburg vaut principalement pour ses 15 dernières minutes, avec la catastrophe et la récupération d'instant réels au moment ou le Zeppelin s'est enflammé.
Robert Wise sur ses 15 dernières minutes réalise un docu fiction qui fait froid dans le dos, avec une image saccadée en noir et blanc pour mieux ressentir le moment du drame.
Bon quand on regarde Titanic on sait que le bateau va couler.
Et bien c'est la même chose avec le Hindenburg, on sait qu'il va cramer.
Alors difficile de se ionner pour ce qui reste au demeurant un film catastrophe des plus classiques.
Sachant que le Hindenburg était un des plus beaux fleurons de l'Allemagne Nazie, le voir disparaitre dans les flammes ne pouvait être qu'un accident.
Quand on regarde l'histoire et les hypothèses retenues, plusieurs prédominaient, mais surtout pas un attentat.
Le film de Wise s'oriente plutôt vers un attentat.
Ce n'est ni mieux ni pire pour le film, car les deux heures sont quand même longues avec très peu d'action, et juste le vol du Zeppelin, avec des familles des allemands, des américains, des enfants, des mamans, des ivrognes, il manque juste le curé et le beau gosse et on à le parfait package du film catastrophe.
Mais si il n'y avait pas les dernières minutes du film, avec donc la catastrophe et le traitement à base d'images d'archives le film aurait été plus que moyen.
Très moyen.