Double Je
Ah oui, on imagine très bien comment Hitchcock aurait "utilisé" la blondeur de Virginie Efira, en femme fatale et névrosée, se baladant inconsciente, au bord du précipice. Que cela soit clair,...
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le 26 déc. 2021
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Madeleine Collins, troisième long métrage d’Antoine Barraud, met en scène une femme (Virginie Efira) qui s'appelle Judith, mais aussi Margot. Elle travaille comme interprète en Suisse, où elle vit modestement avec Abdel (Quim Gutierrez) et leur petit une fille de 10 ans. Mais elle a aussi un foyer en avec un son mari Melvil (Bruno Salomone), chef d’orchestre reconnu, et ses deux garçons. Entre les deux cotés de la frontière, deux identités, deux vies bien séparées, deux univers sociaux très différents. Pourquoi ?
La question reste en suspend pendant de longues minutes avant que le film ne dévoile petit à petit des pistes permettant de comprendre ce qui conduit Judith à se dédoubler ainsi, à mentit à Melvil, laissant croire quelle parcourt l’Europe pour justifier ses longues absences. Mais l’étau se ressert autour de cette femme schizophrène et de ces mensonges dont elle semble être la première victime. Elle souffre de crises de panique, consciente que cette double vie la détruit mais dont elle n’arrive pas à se défaire.
Malgré un beau sujet et une actrice en or, l’histoire ne prend pas. D’abord on ne comprend pas grand chose et quand on comprend, le scenario n’en est pas pour autant satisfaisant. On n’arrive pas à se ionner pour cette histoire un peu abracadabrantesque et pour laquelle on attendait bien plus… et qui se révèle même un peu grotesque sur la fin. Les personnages sont un peu ternes, et les dialogues entre sonnent souvent le creux, et petit à petit ce scenario qui promettait tant au départ finit par s’effondrer tout doucement comme un château de sable en fin de journée.
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le 22 déc. 2021
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